Travail Psychologique :

 De la Souffrance à l'Autonomie 


Il est fréquent que de nombreuses personnes viennent consulter un psychologue avec l'attente d'une solution immédiate, espérant que la souffrance qu'elles éprouvent pourra être rapidement soulagée par une réponse extérieure.
Cette attente, bien compréhensible, découle souvent du désir de sortir rapidement de l’impasse émotionnelle dans laquelle elles se trouvent.
Toutefois, il est important de clarifier dès le début que le travail psychologique ne consiste pas à "donner" une solution prête à l'emploi, mais à faciliter un processus introspectif et un développement de l'autonomie personnelle.

Le véritable objectif du psychologue est d’accompagner le patient dans la compréhension de ses mécanismes internes et de ses schémas de pensée et de comportement qui contribuent à sa souffrance. Ce processus de conscientisation est fondamental pour qu’il devienne acteur de son propre changement. 

Les principes sous-jacents à cet accompagnement : 

Un processus d'exploration consciente : La souffrance n’est pas une simple douleur à "traiter" ; elle est souvent le reflet de schémas profondément ancrés dans notre fonctionnement psychique. L’accompagnement permet au patient de prendre du recul, d'analyser ces schémas et d’en comprendre les origines afin de pouvoir les réinterpréter.

Autonomie : L’objectif est que le patient puisse rétablir une relation active avec ses propres ressources et ses capacités. Le psychologue agit comme un facilitateur de ce processus d'autonomisation, en aidant à la mise en lumière des ressources intérieures nécessaires pour faire face aux défis, et en soutenant le développement d'une compréhension personnelle des situations.

Prévention de la souffrance future : Le but du travail thérapeutique n’est pas simplement de soulager la souffrance dans l’instant, mais d’identifier les mécanismes sous-jacents qui la nourrissent, afin d'éviter sa réapparition. Cette approche préventive permet une gestion durable des défis émotionnels. 

Réflexion essentielle

Si la souffrance résulte de mécanismes intérieurs souvent inconscients, quel serait l'impact de prendre conscience de ces mécanismes et d’apprendre à les réguler soi-même ?
Le travail thérapeutique ne consiste donc pas à fournir des solutions externes et temporaires, mais à permettre une réappropriation des outils nécessaires pour comprendre et traiter ses propres émotions et comportements.

C'est en devenant acteur de son propre processus que le patient peut réellement expérimenter un changement durable et profond.

 

Pourquoi l'anxiété persiste? 

L'origine de vos réactions 


L’anxiété est souvent perçue comme une réponse immédiate au stress, mais elle peut également être le fruit de mécanismes profondément ancrés, qui remontent à l'enfance.
Plutôt que de la considérer comme une réaction isolée à des événements stressants, il est pertinent de comprendre que l'anxiété peut résulter de schémas comportementaux et émotionnels qui se sont développés et consolidés au fil des années, influencés par des expériences précoces.

Ce chapitre explore l'origine de ces schémas et les raisons pour lesquelles l'anxiété persiste, même lorsque la situation stressante a disparu.

Les Influences de l’Enfance :
Les premières années de vie sont déterminantes pour la structuration de notre gestion émotionnelle.
Selon la théorie de l'attachement de John Bowlby, les interactions avec les figures parentales et les premières expériences émotionnelles influencent le développement de la régulation émotionnelle.
Un enfant qui grandit dans un environnement où les besoins émotionnels sont insuffisamment satisfaits (par exemple, manque d'attention, rejet émotionnel, ou instabilité parentale) peut développer des mécanismes de défense qui perturbent sa gestion du stress à l'âge adulte.
Les événements marquants de l'enfance, tels que les conflits familiaux, les divorces, ou la négligence émotionnelle, peuvent ainsi constituer des facteurs déclencheurs qui modifient la manière dont une personne percevra et réagira au stress tout au long de sa vie.
L'attachement anxieux, par exemple, se caractérise par une vigilance excessive au danger perçu, ce qui peut mener à une hyperréactivité émotionnelle face à des situations ambiguës ou stressantes.

Les Schémas d'Adaptation :
Les schémas d'adaptation sont des mécanismes cognitifs et comportementaux développés pour faire face à des situations stressantes ou menaçantes. Ces stratégies sont apprises par le biais de l'expérience et sont modelées par des facteurs environnementaux et sociaux. Selon la théorie des schémas de Jeffrey Young, ces stratégies d'adaptation peuvent être adaptatives à un moment donné, mais deviennent dysfonctionnelles lorsqu'elles sont utilisées dans des contextes où elles ne sont plus appropriées.
Par exemple, une personne qui a appris à se retirer ou à éviter les situations conflictuelles dans son enfance peut, en tant qu'adulte, éprouver une angoisse intense dans des situations où l'affrontement ou la confrontation est nécessaire.
Le cerveau, par le biais de la plasticité neuronale, adapte ses circuits en fonction des expériences vécues, ce qui peut conduire à la formation de réponses automatiques face au stress. Ainsi, bien que ces schémas aient pu être utiles dans un contexte donné (protection face à une situation familiale instable, par exemple), ils deviennent obsolètes lorsqu'ils persistent dans des situations quotidiennes où le stress n’est plus aussi menaçant.

L'Anxiété Comme Héritage Émotionnel :
L'anxiété peut également être vue comme un héritage émotionnel, une réaction conditionnée aux expériences émotionnelles précoces. La théorie de la conditionnement classique, développée par Ivan Pavlov, montre que des événements émotionnels, associés à une réponse de peur ou de stress, peuvent laisser des traces durables dans le système nerveux. Ces réponses conditionnées, bien que potentiellement non adaptées à la réalité présente, peuvent être déclenchées de manière automatique.
Les expériences traumatiques ou intenses vécues durant l'enfance (comme la perte d’un parent, des abus ou une exposition à des conflits violents) peuvent conditionner une personne à réagir de manière disproportionnée aux situations perçues comme menaçantes.

Le stress chronique lié à de tels événements peut perturber l'équilibre des systèmes neuroendocriniens, comme l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), responsable de la régulation de la réponse au stress. Ce déséquilibre peut entraîner une hyperréactivité émotionnelle, caractéristique des troubles anxieux.

anxiete, troubles anxieux, stress, burn out, schemas, enfance, therapie, heritage emotionnel, attachement, psychologue, isère

Les schémas de l'anxiété

Quel est le point commun entre ces 4 exemples ?


  • Julien est étudiant et passe des heures sur ses devoirs. Même après avoir terminé, il se dit ce n’est pas assez bien.


  • Léa a vécu un accrochage en voiture il y a un an. Depuis, elle évite tout trajet en voiture.


  • Lors d’une réunion, Thomas prend la parole. Il remarque que son collègue regarde son téléphone. Immédiatement, il interprète ce geste comme une critique.


  • Sarah, cadre en entreprise, reçoit un e-mail de son manager lui demandant un entretien. Immédiatement, son cerveau se met en mode "catastrophe".

 

Ils ont tous les 4 mis en place des schémas de pensées et de comportements parfois inconscients leur permettant de réguler leur anxiété.

Saurez-vous retrouver le schéma de chacun :

  1.   L’anticipation excessive : Imaginer le pire avant qu’il ne se produise.
  2.   L’hypervigilance : Être constamment en alerte face à des signes de danger.
  3.   L’évitement : Fuir certaines situations pour ne pas ressentir l’anxiété, mais renforcer le problème.
  4.  L’autocritique : Se juger sévèrement et entretenir une pression constante.




  1. L’anticipation excessive : Imaginer le pire avant qu’il ne se produise

 
Exemple : Sarah et sa peur du licenciement
Sarah, cadre en entreprise, reçoit un e-mail de son manager lui demandant un entretien. Immédiatement, son cerveau se met en mode "catastrophe" :


 "C’est sûr, j’ai fait une erreur."
"Ils vont me licencier."
"Je vais perdre mon salaire, et comment vais-je payer mon loyer ?"


➡ Le jour du rendez-vous, son stress est à son maximum. Finalement, son manager voulait simplement lui confier un nouveau projet… mais son anxiété l’a fait souffrir bien avant que quoi que ce soit n’arrive.

 Pourquoi ? L’anticipation excessive est une stratégie du cerveau pour se préparer au pire. Mais en réalité, elle crée plus de souffrance que de solutions.
 

2.  L’hypervigilance : Être constamment en alerte face à des signes de danger


Exemple : Thomas et sa peur du jugement
Lors d’une réunion, Thomas prend la parole. Il remarque que son collègue regarde son téléphone. Immédiatement, il interprète ce geste comme une critique :

 

 
"Il s’ennuie, il me trouve inintéressant."
"Tout le monde doit penser que je suis mauvais."
  "Je vais perdre leur respect." 



➡ Pendant le reste de la réunion, il est focalisé sur chaque regard, chaque soupir, chaque mouvement, au point de ne plus écouter les échanges.

 Pourquoi ? L’hypervigilance est une réaction de protection qui pousse à surveiller en permanence son environnement. Mais cela fatigue le cerveau et crée des interprétations erronées.

 
 3. L’évitement : Fuir certaines situations pour ne pas ressentir l’anxiété, mais renforcer le problème

Exemple : Léa et sa peur de conduire
Léa a vécu un accrochage en voiture il y a un an. Depuis, elle évite tout trajet en voiture :

Elle demande à son compagnon de conduire.
    Elle prend des transports en commun, même si cela lui complique la vie.
 Elle refuse des sorties entre amis quand elles impliquent de conduire.

➡ Sa peur ne diminue pas, au contraire : plus elle évite, plus son anxiété prend le contrôle.

Pourquoi ? L’évitement soulage à court terme, mais à long terme, il renforce l’anxiété, car le cerveau ne peut jamais vérifier que la situation est en réalité maîtrisable.

 
4. L’autocritique : Se juger sévèrement et entretenir une pression constante

Exemple : Julien et son perfectionnisme
Julien, étudiant, passe des heures sur ses devoirs. Même après avoir terminé, il se dit :

  "Ce n’est pas assez bien."
"D’autres feront mieux que moi."
  "Je ne réussirai jamais si je ne suis pas parfait."

➡ Chaque échec (même mineur) est vécu comme une catastrophe. Il s’épuise à vouloir tout contrôler et finit par perdre confiance en lui.

Pourquoi ? L’autocritique peut sembler motivante, mais à long terme, elle crée un stress permanent et une insatisfaction chronique.

Ces mécanismes sont souvent inconscients et automatiques.
Bonne nouvelle : ils peuvent être observés, compris et transformés avec des approches adaptées comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), la pleine conscience ou l'exposition progressive.

Et vous ? Vous reconnaissez-vous dans l’un de ces schémas
 

 

Pourquoi est-il si difficile de demander de l’aide ?  

 


Demander de l’aide peut sembler simple, mais pour beaucoup, c’est un véritable défi. Pourquoi ? Parce qu’au-delà du geste, cela touche à des mécanismes émotionnels et psychologiques profondément enracinés. 


  • La peur du jugement

Demander de l’aide, c’est se montrer vulnérable. Cela peut raviver la crainte d’être perçu comme faible, incapable ou dépendant. Ces peurs sont souvent liées à des normes sociales valorisant l’autonomie et la performance à tout prix.  

  • Le besoin de contrôle 

Admettre que l’on a besoin d’aide, c’est reconnaître que l’on ne maîtrise pas totalement une situation. Cette perte de contrôle peut être difficile à accepter, surtout pour les personnes habituées à tout gérer par elles-mêmes.  

  • Des croyances ancrées depuis l’enfance 

Certaines phrases entendues jeune – “Débrouille-toi tout seul”* ou *“Ne dérange pas les autres avec tes problèmes” – peuvent devenir des barrières invisibles à l’âge adulte. Elles s’imposent comme des règles silencieuses qui freinent la demande d’aide.  

  • La peur de déranger ou d’être un fardeau 

Beaucoup hésitent à solliciter les autres, de peur d’ajouter une charge supplémentaire à leur entourage. Ce sentiment est souvent exacerbé chez les personnes empathiques ou perfectionnistes.  

  • La difficulté à identifier ses propres besoins  

Parfois, le problème commence en amont : on ne demande pas d’aide tout simplement parce qu’on ne parvient pas à nommer ce qui ne va pas. Cette confusion intérieure peut rendre l’action encore plus complexe.  

Apprendre à demander de l’aide, c’est accepter d’être humain, avec des forces et des limites. C’est aussi un premier pas vers une meilleure relation avec soi-même et les autres.  

 

L’écriture : un chemin vers soi au cœur de la thérapie 


Dans le cadre de la thérapie, l’écriture s’impose parfois comme une voie discrète mais puissante pour explorer son monde intérieur.
Poser des mots sur ses émotions, ses souvenirs ou ses pensées permet de créer une passerelle entre l’indicible et le conscient.
Écrire, c’est oser témoigner du chemin parcouru, dans un espace où chaque mot devient un outil de libération et de reconstruction.
C’est une manière douce mais efficace de donner du sens à des expériences vécues, parfois douloureuses, et d’apaiser des tensions enfouies.

Au fil des lignes, des émotions difficiles trouvent une forme, des ressentis jusqu’alors imprécis prennent vie, et des blessures peuvent commencer à cicatriser. Loin d’exiger un style ou une technique particulière, l’écriture thérapeutique se veut accessible à tous : une simple feuille blanche et un stylo peuvent suffire pour entamer ce voyage vers soi.

Que ce soit sous forme de journaux de route, de lettres adressées à soi ou aux autres, ou encore de récits symboliques ou de témoignages, cette pratique soutient le processus thérapeutique en permettant de révéler, comprendre et transformer ce qui habite l’esprit et le cœur.

En tant que psychologue, j’accompagne ceux qui souhaitent intégrer l’écriture à leur démarche. Ensemble, nous explorons comment cette médiation peut enrichir le travail thérapeutique, tout en respectant le rythme et les besoins de chacun.

Parce qu’écrire, c’est déjà commencer à guérir.

psychologue thérapie ecriture villefontaine isle d'abeau bourgoin mediation stress anxiete adulte psychologue


Comment transformer la douleur en art et ainsi transcender ses souffrances ?



Frédéric VILLATTE nous offre un recueil de poésies, témoignage de son expérience d’écriture introspective.



Il nous invite avec lui sur son Chemin de Croix, nous fait partager, sans artifices ni voile, ses émotions, ses pensées face à l'épuisement professionnel (burn out) et la dépression.

 

 Il nous emmène toucher les profondeurs de l’âme, nous propose de l’accompagner sur les voies parfois méandreuses qu’il dût emprunter.



Les mots écrits deviennent des passerelles vers l’Inconscient. À la frontière de la réalité et de l’imaginaire, ils font émerger les émotions les plus sombres, les plus enfouies, pour un jour, attendre l’inattendu, et que commence la guérison.



Dans toutes les bonnes librairies ✨

Séance d'écothérapie


Echo à la séance en pleine nature du jour :

" Partir en quête de soi, de son fonctionnement, de ses blocages, de ses ressources est le début d'une belle transformation! "


écothérapie nature connexion transformation thérapie psychologue vuillet blocages ressources connaissance de soi thérapie

L'écriture comme médiation thérapeutique


Faire le récit de son histoire, témoigner de la complexité de la vie pour soi, pour l'autre et pour "l'autre" en soi.

écriture thérapeutique médiation psychologue psychologie récit histoire témoignage dépression psychologue vuillet isère
écothérapie nature thérapie connexion lien psychologie psychologue ludivine vuillet thérapeutique marche bien-être

 

L'écothérapie, une approche qui encourage la connexion avec la nature c'est à dire? 


La nature est le lieu même de l’expérience de notre sensorialité, de notre corporalité, de l’empreinte de ce qui fait notre essence.
 Au cours d’une séance d’écothérapie, la nature nous laisse voir ce qui nous fait le plus sens, comme si elle s’ajustait en écho à ce dont on avait le plus besoin de ressentir à ce moment-là pour mieux comprendre ou peut être est ce nous qui nous laissons toucher par ce qu’elle nous offre dans la simplicité de sa présence ? 
Cette réflexivité et cette mise en lien sont accompagnés par la psychologue.
Ainsi des mouvements psychiques qui circulent entre l’intérieur et l’extérieur s’opèrent dans un sentiment de similarité avec la nature et une démarche de durabilité.
 C’est cela l’effet de la connectivité à la nature dans un cadre thérapeutique!

Ecouter l'autre, un vrai cadeau. 

" Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un.

C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là…

Ecouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe

pour donner tout son temps à l'autre…

Écouter, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre,

sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions…

Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a, peut-être, encore jamais donné :

de l'attention, du temps, une présence affectueuse… "  (André Gromolard)


Alors en cette période de fêtes de fin d’année, de réunions de famille, de vacances partagées, et si c’était l’occasion de prendre le temps d’écouter vraiment ?

Savoir écouter l’autre, ses émotions, sans juger, sans chercher à conseiller, juste accueillir l’autre avec ses émotions.

Quelques principes énoncés par Carl Rogers :

1. L’accueil : Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

2. Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit : C’est aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

3. S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même : il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre. 

4. Montrer à l’autre qu’on le respecte : C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine.

5. Être un véritable miroir : Il s’agit, non pas d’interpréter mais de se faire l’écho de ce qu’il ressent: « ainsi tu ressens profondément… ».

 Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Belle fin d'année à tous ! 

écoute psychologue thérapie accueil respect vuillet isère bonnefamille carl rogers
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet
hypnose thérapie bonnefamille villefontaine isère bourgoin isle d abeau vienne lyon hypnothérapie vuillet

 

Un deuil à vivre... 

C’est bien la nature des liens qui fait du deuil un moment à la fois singulier, personnel et unique.

Le processus de deuil a une temporalité qui appartient à chacun. 

« Pour sortir de la souffrance du deuil, on doit accepter de rentrer dans cette souffrance ». Josée Jacques

Parfois, il est possible matériellement et psychiquement de faire ce travail dès le décès de la personne. 

Parfois un an, 5 ans, 10 ans voir plus sont nécessaire avant qu’une personne soit prête à laisser partir son défunt. 

"Laisser partir, c’est ne plus retenir la souffrance et c’est admettre que le défunt s’en aille. Lorsque ce pas est franchi, l’endeuillé peut choisir la vie et décider de s’y enraciner." Louise Racine

 Garder le souvenir de la personne défunte vivant en soi permet de continuer à la faire exister dans sa vie.

"Le travail de deuil n’aboutit pas à l’oubli, bien au contraire : il garantit le non-oubli." Christophe Fauré

psychologue souffrance deuil dépression anxiété bonnefamille isère bourgoin villefontaine lyon vienne diémoz heyrieux VUILLET

Paiement symbolique par l'enfant

En fin de consultation, il n’est pas rare que l’enfant paye de lui-même sa séance de manière symbolique : Un dessin, un caillou, un objet fabriqué par lui.

Cet objet est précieux, il est rangé dans une boite à trésors pour signifier à l’enfant la valeur de ce paiement, de sa rencontre et du travail effectué ensemble. 

On pourrait s’arrêter là, mais les parents payent en réel la séance :-)

psychologue souffrance enfant peur anxiété bonnefamille isère bourgoin villefontaine lyon vienne diémoz heyrieux VUILLET

 

Quelle est la place des parents au cabinet ? 

 

En consultation enfant ?

Les entretiens avec le ou les parent.s, en présence de leur enfant permettent de créer un espace de médiation entre les différents membres de la famille et de donner du sens aux changements attendus.

Ils ont lieu en fonction des besoins des parents/enfant au début et à la fin de chaque séance.

  •                     Chacun peut s’exprimer et entendre l’autre dans son ressenti.
  •                     Les malentendus peuvent être dissipés.
  •                     Certains non-dits peuvent être abordés en amenant une clé de compréhension  supplémentaire.


Avec pour objectif de trouver des pistes de mieux être pour l’enfant mais également pour le système famille.

La plupart du temps, lors du retour du parent dans la salle de consultation, l’enfant en confiance est capable d’exprimer seul ses ressentis et demandes.

Dans certaines situations, quand il ne peut pas ou ne se sent pas de le faire seul, l’enfant demande à la psychologue de transmettre sa parole à son parent. 

Un temps de préparation est réalisé avec l’enfant pour valider le contenu et les mots à employer par la psychologue. 

Ces moments de soutien à la parole de l’enfant sont généralement riches en émotions pour lui et son/ses parent,s. Ils créent des modifications dans le regard du parent sur l’enfant et ses difficultés et dans un second temps dans la dynamique familiale. De son côté, l’enfant se sent apaisé, entendu et soutenu.


En consultations partagées?

  • Ce sont des consultations singulières, entre la thérapie familiale et la médiation.
  •  Ce sont ces temps lors desquels une mère et sa fille peuvent créer ensemble un autre mode de communication, une autre manière d’être en relation.
  •  Ce sont ces temps qui aident une famille épuisée n’arrivant plus à se parler sans crier. 
  • Ce sont ces temps pendant lesquels parents et enfants s’expriment sur ce qu’ils souhaitent vivre ensemble, et les efforts que chacun accepte de faire pour y parvenir. 


Toujours évaluées en fonction de l’éthique et des compétences de la psychologue, ces séances sont à discuter et à construire ensemble en amont.


Des consultations juste pour les parents ?


Parfois il y a besoin en tant que parent, d’un espace pour éprouver, exprimer ses questionnements, ses difficultés à être parent, à être le parent que l’on imagine vouloir ou peut être devoir être. Les deux parents peuvent également venir ensemble.

C’est possible pour, 

  •   Parler librement de vos émotions et de vos questionnements.
  •   Se ressourcer et reprendre confiance en vos compétences de parents.
  •   Comprendre les différentes étapes de développement de votre enfant.
  •   Comprendre et gérer les émotions (colère, peur…) de votre enfant.
  •   Améliorer la relation et la communication avec votre enfant.



Questions fréquentes : 

  •  Est-ce que je peux vous emmener mon enfant ?

Parfois lors d’un suivi adulte, le parent pense que son enfant aurait lui aussi besoin d’un suivi.

  •  Et si c’était moi qui avais besoin de venir ?

Parfois le parent vient pour son enfant, et au fil de la séance, il se rendre compte qu’il a besoin lui aussi ou lui seulement d’avoir un espace de parole pour dépasser certaines de ses difficultés. 

  • Comment fait-on ?

Il est courant de vouloir prendre rendez-vous avec la même psychologue seulement il est difficile de mélanger les espaces. 

Nous avons vu que les espaces peuvent se croiser à certains moments du suivi de l’enfant ou des consultations parentalité.

 Le plus souvent, il est important que chaque personne adulte/enfant de la même famille puisse avoir son espace de parole propre. Dans ce cas, l’indication d’une autre psychologue est faite pour le deuxième membre de la famille. 

Dans d’autres cas, ce mélange d'espaces est envisageable et bénéfique lorsqu’il est pensé et discuté en amont. 

Ayant travaillé dans différents lieux de vie de l’enfant, au cœur du triangle enfant-parents-professionnels, je suis arrivée à plusieurs constatations :

Impossible de contribuer au devenir d’un enfant sans accompagner dans le même temps une évolution chez les parents.

• Dans le travail avec un enfant, il est toujours nécessaire de rassembler et recentrer. 

• Il peut y avoir de l’éthique dans la souplesse, de la dynamique créative dans le cadre.


 Un doute, une question, une demande n’hésitez pas à me contacter.

 

 «  Ni hérisson, ni paillasson » 


Cette image me sert très souvent : 
- Dans les formations d’équipe que j’animais sur la communication efficace,
- Dans les groupes d’analyse de pratiques de professionnelles ou de directions 
- Dans les consultations individuelles au cabinet lorsque l’on aborde les situations relationnelles déséquilibrées et insatisfaisantes.

Il y a de nombreux livres ou articles à disposition sur l’assertivité, le savoir dire non, s’affirmer, oser…
 
Et pour cause, une communication juste, claire, précise et directe est indispensable pour les relations saines et équilibrées. 
 
Seulement elle nécessite une connaissance de soi approfondie.
 
Souvent trop passive, ou trop agressive ou parfois alternant les moments de retrait avec des décharges agressives, cette communication nécessite des ajustements. Bien sûr le comportement le plus écologique serait le comportement affirmé : entre autre, respecter de manière équitable ses besoins et ceux des autres.
 
Sans cela, les difficultés relationnelles peuvent devenir très compliquées à vivre jusqu’à arriver à un problème plus grave et assez fréquent : « la phobie sociale » = Eviter de plus en plus les contacts avec autrui par peur d’être mal jugé.
 
Le manque d’affirmation de soi a probablement des origines multiples :
 
Dès le plus jeune âge il existe chez les enfants des prédispositions à la timidité, au retrait social. L’éducation peut elle aussi favoriser ou empêcher les conditions aidant l’affirmation de soi mais les premières prises de paroles en public, les différentes tentatives d’affirmations de soi dans le milieu amical, scolaire, privé et professionnel peuvent devenir des éléments marquants. 
 
Il existe plusieurs profils différents : 
 
    Les personnes qui ont un manque d’affirmation de soi globale et dans tous les domaines. En retrait, elles ne disent pas grand-chose, font peu de demandes, fuient les conflits, ne sont ni dans les compliments ni dans les critiques ;
 
    Les personnes qui ont un manque d’affirmation de soi sélectif, en fonction des situations, en fonction des personnes.

Basée sur les concepts de la thérapie cognitive et comportementale, la thérapie sur l’affirmation de soi nécessite de l’entrainement.
 
Voici une liste non exhaustive d’actions permettant d’évaluer le niveau d’affirmation de soi et par là même le travail à effectuer pour favoriser un plus grand niveau d’affirmation à faire seul ou avec l’aide d’un professionnel.
 
    Savoir accepter les compliments
 
    Savoir exprimer son mécontentement
 
    Savoir traiter les conflits
 
    Être capable de gérer les colères
 
    Savoir répondre à une critique
 
    Savoir-faire un compliment
 
    Dire non ou négocier
 
    Apprendre à demander
 
    S’exprimer, discuter
 
    Pourriez-vous lister les situations qui vous concernent ?
 
 
Quelles actions vous semblent les plus simples pour vous ? Quelles sont celles qui vous mettent mal à l’aise ou en difficulté (en pourcentage) ? 100% correspondant à : IMPOSSIBLE ( pour l'instant!).
 
Alors par quelle situation allez-vous commencer ? Vous pourriez commencer par une situation dont la difficulté est inférieure à 30 pourcents par exemple. 

Rappelez-vous que l’objectif n’est pas d’aller trop vite, ni de se mettre en difficulté mais de prendre conscience de son fonctionnement.

psychologue souffrance burn out travail anxiété bonnefamille isère bourgoin villefontaine lyon vienne diémoz heyrieux VUILLET

 

Comment gérer les crises d'angoisse?#3 

Une technique basée sur la respiration pour atténuer les réactions corporelles intenses ressenties pendant les crises.

psychologue angoisses villefontaine bonnefamille isère vienne bourgoin heyrieux enfant adulte vuillet


Comment gérer les crises d'angoisse?#2

Technique axée sur les modalités sensorielles pour apaiser l'anxiété

psychologue villefontaine bonnefamille isère vienne bourgoin heyrieux enfant adulte vuillet angoisses anxiété rhone

Comment gérer les crises d'angoisse?#1




Une technique pour accéder à une détente physiologique, émotionnelle et psychique.

psychologue villefontaine bonnefamille isère vienne bourgoin heyrieux enfant adulte vuillet angoisses anxiété rhone
psychologue villefontaine bonnefamille isère vienne bourgoin heyrieux enfant adulte vuillet perfectionniste maitrise rhone

Je suis perfectionniste ! 


 Qualité ou défaut ?

Savant mélange d’exigence, de précision et d’énergie, ce trait de personnalité nous aide à relever les défis, réussir nos projets et avancer.

Allié à une bonne dose d’imagination et de créativité, il peut contribuer à l’accomplissement de soi et à l’expression de grandes choses.

Dans ce cas, le perfectionnisme est utile et nécessaire et se veut un véritable atout pour la réussite. D’ailleurs, ce sont bien des qualités que l’on attend retrouver chez un chirurgien ou un architecte par exemple. 

Cependant, s’il est poussé loin, ce perfectionnisme peut devenir un véritable piège dans lequel certains se retrouvent bloqués, tant les exigences, les objectifs sont devenus irréalisables voire irréalistes. 

Ce sont ces travaux que l’on ne commence même pas car chaque étape n’a pas été judicieusement et efficacement pensée, ce sont aussi ces dossiers que l’on préfère traiter nous-mêmes alors que les missions incombent à d’autres. Ce peut être aussi cette sensation inquiétante et permanente de ne jamais faire assez pour son enfant. 

Qu’est-ce qui distingue véritablement ces deux profils ? 


Avant toute chose, le niveau de stress ! 

 Le perfectionnisme engendre une vision idéalisée, à savoir l’idée d’un monde sans défaut ni défaillance. La quantité d’énergie déployée et la recherche inexorable du « encore plus, toujours mieux » est épuisante et stressante.
 

« Je veux être performant, encore plus, toujours mieux »
« Tout sauf être moyen. »
« Il n’y a pas de nuances, soit je réussis, soit j’échoue. »

 La barre est fixée tellement haut que chaque difficulté, échec sont vécus comme inacceptables et génère des émotions douloureuses pouvant balayer toute l’énergie déployée, le travail mené et même les retours positifs de l’entourage ou hiérarchie. Ne reste que cette insatisfaction résiduelle.

 Le temps devient un luxe. Pas assez de temps pour tout faire. Le souci du détail par peur d’être pris à défaut, oblige à prendre un temps toujours plus long pour réaliser une tâche, pour prendre une décision, pour soigner son apparence... 


Comment se sentir à la hauteur dans ce contexte ?
 Et si au final le perfectionnisme était lié à un jugement de se sentir inferieur aux autres ? à la peur de déplaire ? ou la nécessité de plaire ? 


Tal Ben- Shahar, professeur à Harvard, nomme le perfectionnisme négatif, « le perfectionnisme » et le perfectionnisme positif « l’optimalisme » dans son livre l’apprentissage de l’imperfection.

 Je ne trouve pas cette dénomination satisfaisante, le perfectionnisme étant la « meilleure » stratégie souvent inconsciente trouvée par la personne ou parfois héritée pour fonctionner au sein d’un système et garder l’équilibre dans sa régulation émotionnelle. 

Ceci jusqu’à ce qu’un jour il y ait surcharge, que cette stratégie apporte plus de désagréments et de souffrance que d’avantages. Que la personne soit prête à accepter les émotions douloureuses et à les interroger.

 Alors comment arriver à ce perfectionnisme « positif » ou sain ? 

 - Accueillir les émotions douloureuses, les ressentir sans les repousser,

 - Accepter ses limites et contraintes, et les exprimer aux autres,

 - Se fixer des objectifs à sa portée, 

 - Savourer sa réussite jour après jour et se féliciter, 

-  Tirer les leçons des « échecs » par la même ils ne seront plus perçus comme des échecs !

 Être tolérant avec soi-même et repérer ses signaux d’alerte,

 - Faire grandir sa confiance en soi,


et pourquoi pas accepter sa condition d’humain faillible...?

 

Vous connaissez la fable de la grenouille ? 


« Si l'on plonge subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échappe d'un bond ; alors que si on la plonge dans l'eau froide et qu'on porte très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdit ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée. »

C’est exactement le même processus que pour le burn out. 

  Aujourd’hui il y a 3 fois plus de burn-out depuis 10 ans

et 40% de rechute après un burn-out.

- Le burn-out est un épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un 

 investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes. 

- Ce mécanisme s’opère de façon lente, progressive et pernicieuse.

- Le rapport au travail commence à changer sans que la personne s’en rende compte. - Pour trouver du temps et de l’énergie au travail, ce sont la vie personnelle et familiale, les loisirs qui sont dépriorisés.

 - La santé et le repos sont négligés.

Je vais tenir, il faut que je tienne…


Pour pouvoir faire face à la situation, la personne se suradapte, elle continue de  « tenir » en laissant le Moi personnel s’effacer petit à petit jusqu’au point de rupture.

Chaque semaine, j’accompagne des personnes qui accumulent un nombre important de symptômes physiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux les amenant au « je ne me reconnais plus ».  Jusqu’ à ce que leur corps les stoppe littéralement.    « Impossible de me lever, je suis resté bloqué, j’ai des vertiges… »

Si vous vous questionnez, c’est déjà peut être le signe d’un surmenage avéré...

Vous vous sentez à bout et ne savez plus comment réagir ? ou peut-être avez-vous un proche dans cette situation ?

Se faire accompagner au plus tôt est une nécessité :

  •  Ecouter les symptômes physiques. 
  •  Faire le point avec votre médecin traitant. 
  •  Communiquer avec le médecin du travail.
  •  Consulter un.e psychologue.

Avant, pendant ou après le burn out, les consultations psychologiques vous aideront 

  •  à faire un bilan de votre situation professionnelle, 
  •  à mettre en place une nouvelle écologie personnelle 
  •  à éviter une rechute.
psychologue burn out epuisement travail fatigue villefontaine bonnefamille bourgoin st quentin fallavier vienne heyrieux


La méthode des petits pas  pour de grands changements!

Reconversion professionnelle, changements personnels...


Une invitation à changer doucement mais profondément. C’est en tout cas l’état d’esprit prôné par le Kaizen. 

 « Kaizen » vient de deux mots japonais « kai » et « zen » qui signifient respectivement « changement » et « meilleur ». En traduction française, l'ensemble veut dire « amélioration continue ».
 Considérablement utilisé dans le monde de l’entreprise c’est une adaptation aux changements personnels au sein de votre quotidien qui est proposée ici.

Lorsque nous souhaitons changer quelque chose, deux cas de figures existent :

  •  soit nous ne savons pas par quoi commencer, nous restons bloqués, figés, 
  •  soit nous nous agitons pour avancer vite, avec force et énergie, certain.e du bienfondé de la démarche avant que la motivation ne retombe rapidement.

Il suffit de penser aux bonnes résolutions de début d’année, qui durent rarement plus de deux ou trois semaines…

 La clé du kaizen réside dans la volonté de ne pas brusquer. C’est l’opposé d’un changement radical.

 Il s’agit d’éviter l’écueil trop connu de ce dernier : démarrer sur les chapeaux de roue mais s’essouffler très vite.

C’est que, biologiquement, nous ne sommes pas faits pour les changements radicaux. 

Dans notre cerveau, l’amygdale s’empresse de déclencher une alerte rouge  si elle perçoit une rupture brutale dans nos habitudes : elle associe cela à un danger imminent. Stress et anxiété prennent alors le dessus sur les vertus attendues des nouvelles routines.

Pourtant, notre cerveau est aussi capable d’accepter la nouveauté et même de l’intégrer. C’est le rôle de l’hippocampe, qui enregistre les informations pertinentes, et celles qui sont régulièrement répétées. 

Le secret d’un changement réussi semble donc être de trouver un juste équilibre  qui permette d’introduire de la nouveauté sans surprendre, et donc agresser, notre cerveau.


Plutôt que de plonger dans l’inconnu, cette démarche propose de :

  •  prendre du recul
  •  analyser vos comportements actuels
  •  décider des changements à apporter 
  •  réfléchir à de nouveaux projets
  •  mettre en place un plan constitué d’étapes    minuscules et progressives.


 Elle oblige donc à se poser, à prendre tout le temps nécessaire pour réfléchir et comprendre ce que l’on veut changer, faire évoluer ou améliorer dans sa vie. 

Ce n’est qu’une fois que l’on a une vision précise de son objectif, que l’on peut passer à la seconde étape : le décomposer en de (très) petites tâches... un petit pas après l'autre! 

!! Ces dernières doivent pouvoir être intégrées sans effort à notre quotidien et c’est bien là peut être la difficulté. !!

 Comment avoir le sentiment d’avancer, de progresser si cela ne demande pas d’effort ? Comment justifier auprès d’autrui dans une société du tout-très vite, ce temps nécessaire au cheminement pour un changement vers du mieux ?

S’il est bien pensé, le nouvel effort à intégrer à nos journées est tellement minime que cela ne nous coûte rien. Cela ne veut pas dire que l’on ne progresse pas ! D’ailleurs, il est important de fêter chacune de ses avancées et de ses victoires.

  Alors quelle récompense  vous accorderez-vous pour cette étape franchie ?

Cette philosophie nous force à accepter d’être patient et indulgent avec nous-même, de nous détacher progressivement du regard des autres et de leurs attentes éventuelles pour prendre en considérer nos besoins et notre rythme qui nous est propre. 

Mises bout à bout, les petites habitudes ou petits gestes posés jour après jour ou semaine après semaine finissent par transformer notre quotidien et nous rapprochent de notre objectif sans retourner dans nos écueils passés et nos vieilles habitudes.

Et si on décroche ? Et si on doute ? 

Décrocher signifie que l’on a visé trop haut ou qu’on a voulu aller trop vite.

 Le plus simple est de revenir à la dernière étape réussie et de reprendre à partir de là, en subdivisant la ou les étapes suivantes en plusieurs étapes plus simples. 

Rien de tel qu’un petit cahier pour annoter et visualiser le chemin parcouru et les étapes à franchir!

 L’écriture peut être un réel outil thérapeutique et de visualisation pour passer du rêve à l’action. Peut-être le sujet d’un prochain article…


Et le doute, n’est-il pas un élément essentiel et constitutif de toute nouveauté ?  L’objectif a-t-il été clairement identifié? Est-il pleinement écologique pour la personne ? 

Si oui, ce sera dans le vécu et l’expérientiel que ce doute s’apaisera, se transformera, laissant place à la confiance et la fierté d’avoir réussi et d’avoir mis en action un projet.


Quel est votre objectif? Quel sera votre premier petit pas?

Vuillet psychologue méthode reconversion changement villefontaine bonnefamille bourgoin st quentin fallavier vienne heyrieux

 Stress en 2022 : 

De l'importance de se reconnecter à soi 


Chaque crise quelqu’elle soit amène son lot de réflexions, de réajustements, de changements subis, voulus, décidés, ou non...

Depuis plus de deux ans, nous so
mmes face à plusieurs crises , subies, différentes, ou répétitives, qui se sont surajoutées dans notre quotidien déjà débordant. Elles ont pu nous faire ressentir une certaine impuissance, une fragilité de l’existence, de tout ce que nous avons construit, une désorganisation des repères, des structures de nos vies professionnelles ou privées, la nécessité de remises en perspectives face aux changements sociétaux.

Des modifications de nos façons de faire, d'être avec les autres ou avec soi peuvent être le signe d'un stress émergeant sans qu'il soit forcément repéré en tant que tel, Il peut entrainer un repli sur soi, un fonctionnement cérébral mis en mode survie. Mouvement archaïque commun à tous qui nous protège face aux agressions et pourtant... 

  Selon la définition de l'OMS , le stress apparaît lorsque nos ressources et stratégies personnelles sont dépassées par les exigences qui nous sont posées.  Le stress en soi est une réaction normale d'adaptation de notre organisme face à un changement d'environnement. 

Qu'en est-il quand ce stress devient quotidien et chronique? 

2 types de stress coexistent :

 Le stress conjoncturel est celui qui est lié aux événements de la vie quotidienne et qui sont d'autant plus stressants qu'ils sont soudains, chargés d'affects, imprévisibles et que nous ne disposons pas de moyens immédiats pour y faire face.

Au-delà du stress conjoncturel très fort que peut présenter un décès, un gros problème de santé, des difficultés financières, affectives, familiales, professionnelles c'est souvent l'accumulation de petits problèmes répétitifs qui usent et font que la capacité d'adaptation de l'organisme est dépassée et que l'on risque une dégradation de notre équilibre physiologique et psychologique. 

 
Le stress structurel est celui qui est lié à l'environnement dans lequel vous vivez. Cet environnement peut être source de stress pour deux raisons:

a. il est effectivement agressif, peu confortable, ou non adapté.

b. il n'est pas conforme à ce que vous souhaitiez ou vous espériez.

Ce stress structurel prend aussi en compte des éléments liés à votre vie quotidienne au niveau personnel et professionnel (conditions de vie, conditions de travail).  C’est une pression permanente ou répétée avec une fréquence régulière.

Les changements pour y remédier vous semblent compliqués à mettre en œuvre.

Lorsque ce stress devient trop envahissant, les conséquences deviennent importantes. Il prend le pas sur tous les champs de la vie. Ce trop plein se définit par des phobies, des douleurs physiques et corporelles, des troubles du sommeil et de l'alimentation, des troubles cognitifs, des addictions...

 Il est vital de faire régulièrement des pauses, savoir ralentir, prendre un peu de distance,  se questionner peut être pour...

* Découvrir ce qui nous touche, ce que nous ressentons face à  cette situation.

* Accepter ce que nous vivons dans la façon qui nous est propre, nos réactions individuelles en fonction de notre histoire, de notre vécu psychologique et corporel. 

* Mettre des mots dessus, ou l’exprimer corporellement.

* Développer notre résilience. 

 Comment ce stress s’exprime t-il chez vous ? Comment le ressentez vous?  Où le ressentez vous? Comment votre corps s’exprime ? 

      Quel est le champ de votre vie le plus affecté ? Quelles ressources avez-vous pour vous reconnecter à  vous, à vos émotions ? Comment réussissez-vous à vous apaiser ? Quel espace temps avez-vous pour cela?

Faire du lien avec les autres oui, mais comment refaire du lien avec vous-même ? avec vos émotions, vos valeurs, vos priorités, votre corps ? 

Autant de questions à se poser pour faire le point, s'écouter,  réajuster vos rythmes et habitudes et votre propre écologie individuelle. 

 Vous pourrez chercher à mieux connaître vos émotions, votre stress, à les réguler en utilisant des méthodes douces comme la respiration, la méditation, l'hypnose, le yoga, la marche...

 Prenez soin de vous, de votre corps.

 L'équilibre au quotidien, ça s'apprend ! 

Vuillet psychologue stress angoisses anxiété covid villefontaine bonnefamille bourgoin st quentin fallavier vienne heyrieux

Vous estimez-vous? 

 

 Quelle idée vous faites-vous de vous-même ? Comment vous comportez-vous au moment de passer à l’action ? Comment réagissez-vous aux échecs et aux succès ? 

 

L’estime de soi repose sur trois piliers : l’amour de soi, la vision de soi, et la confiance en soi. 

 * L’amour de soi en est l’élément le plus important. Il revient à une acceptation inconditionnelle de soi, de ses qualités comme de ses défauts, c’ est à dire s’aimer sans aucune condition.  Il assure une stabilité affective et une résistance aux critiques. Il n’empêche ni la souffrance, ni le doute en cas de difficultés mais il protège du désespoir !

Comment ? Simplement parce qu’une petite voix intérieure nous dit que l’on est digne d’amour et de respect. On sait que l’amour de soi dépend en partie de l’amour que notre famille nous a prodigué quand nous étions enfant. De cette certitude que peu importe les déceptions, l’enfant reste persuadé que ses parents ne lui retireraient jamais leur amour et qu’ils croient en lui et en ses capacités. 

Est-ce qu’il y a ou il y a eu pour l’enfant ou l’adulte un amour sous condition ? (condition de résultat, de comportement, d’attitude…)

Il est difficile de discerner chez une personne au-delà de son masque social, le degré exact d’amour qu’elle se porte et pourtant en cas de manque, la personne doute sur ses capacités à être appréciée par autrui. Elle peut être convaincue de ne pas être à la hauteur même en cas de réussite sociale et matérielle.

*  La vision de soi est le regard que l’on porte sur soi, fondé ou pas. Il s’agit de la conviction que l’on a des qualités et des défauts, comme une force intérieure qui nous permet d’attendre notre heure, d'avoir foi en notre avenir malgré l’adversité.

Parler de vision de soi revient à parler de ce que l’on veut pour soi. 

Parfois, ce sont les autres qui veulent des choses pour nous. Les parents peuvent avoir pour leurs enfants des attentes et projections très fortes. 

Dans certains cas, l’enfant est chargé inconsciemment d’accomplir ce que ses parents n’ont pu ou pas su réaliser dans leur vie. 

Dans d’autres cas, une vision de soi limitée poussera la personne à la dépendance vis -à-vis d’autrui, avec une sorte de « rôle de suiveur » sans persévérance dans ses choix personnels.

* La confiance en soi concerne la maitrise des actes ; c’est la confiance que l’on a dans sa capacité à agir et à être efficace dans des situations données. Elle permet de développer les compétences, de s’autoriser à expérimenter de nouvelles choses, persévérer et accepter de se tromper. 

La confiance en soi vient principalement du mode d’éducation qui nous a été donné en famille ou à l’école… Comment est présenté l’échec à l’enfant ? Quel encouragement a accepter l’échec comme source d’apprentissage ? D’ailleurs il n’y a pas d’échec que du feedback n’est-ce pas ?

 Ces trois composantes de l’estime de soi sont interdépendantes, l'une favorisant l'autre.

Pour résumer :

* L’amour de soi  = se respecter quoi qu’il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations

 * La vision positive de soi = croire en ses capacités et se projeter dans l’avenir

  * La confiance en soi = agir sans crainte excessive de l’échec et du jugement d’autrui

Comment modifier son estime de soi ? Voici quelques pistes…

 Clé 1 : changer son rapport avec soi-même

 Clé 2 :  Changer son rapport à l’action

 Clé 3 : Changer son rapport aux autres


 Pour aller plus loin :  L’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres Christophe André et François Delord, ed Odile Jacob,2008

Il est parfois difficile de modifier seul son estime de soi. 

Si vous ressentez régulièrement de l’insatisfaction, tristesse, frustration, si vous avez l’impression que les mêmes difficultés se répètent (échecs professionnels, sentimentaux) ou si des troubles apparaissent : dépression, anxiété…

 Un accompagnement thérapeutique pour réfléchir sur soi avec l’aide d’un.e professionnel.le vous sera bénéfique.